20 octobre 2011

Pour les avocats, une abolition peut en cacher une autre

Presse Océan a publié hier une double page sur le Mémorial à l’abolition de l’esclavage. Une parution peut-être programmée de longue date : l’inauguration du monument a longtemps été prévue pour le 21 octobre 2011. Elle devait même être le clou de la Convention nationale des avocats, qui vient de s’ouvrir à Nantes. Comme on l’a déjà dit ici, la municipalité nantaise a vendu aux avocats une promesse qu’elle était incapable de tenir.

La Convention a poliment évité de remuer le fer dans la plaie : elle a modifié son contenu. Au lieu de la table ronde sur l’abolition de l’esclavage initialement annoncée, elle a organisé une table ronde sur… l’abolition de la peine de mort. Ainsi a-t-elle pu recycler l’intervention prévue d’Yves Repiquet, président de la Commission nationale consultative des droits de l’homme. Son programme officiel ne dit plus un mot du Mémorial naguère promis aux congressistes !

« Je suis sûr que vous allez vivre à Nantes ‘quelque chose qui en vaut la peine’ », y écrit néanmoins, citant André Breton, Bernard Morand, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Nantes. Peut-être. Mais pas la chose promise.

Le chantier du Mémorial (ici le 19 octobre 2011) aurait dû
s’achever cet été pour inauguration le 21 octobre.

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