12 novembre 2014

Bilan du Voyage à Nantes 2014 : (5) comment Jean Blaise a choisi l’AURAN

C’est la petite histoire qui se colporte à Nantes ces jours-ci. Début 2014, Jean Blaise a fini par comprendre que les bilans du Voyage à Nantes bricolés par le Voyage à Nantes ne convainquent que le Voyage à Nantes. Il veut les faire établir par un tiers plus crédible. Oui, mais qui ? Pour faire son choix, il décide de soumettre à un petit test différents partenaires possibles.

Un bilan, c’est d’abord des chiffres, se dit Jean Blaise. Il va trouver Yann Rollin, directeur du département de mathématiques à la faculté des sciences de Nantes. Il lui demande :

‑ Combien font 1 et 1 ?

Yann Rollin est en train de couvrir un tableau noir d’équations. Sans tourner la tête, il répond :

‑ Un et un, ça fait 1 prime, bien sûr.

Mauvaise pioche. Jean Blaise se dit qu’un bilan, c’est aussi une masse de données informatiques. Il se rend chez Vincent Ricordel, directeur du département informatique de Polytech Nantes. Il lui demande :

‑ Combien font 1 et 1 ?

Vincent Ricordel, docteur en traitement du signal, est un as du calcul binaire. Il lève à peine les yeux de son écran et répond :

‑ Un et un, ça fait 3, bien sûr.

Ça pourrait le faire, songe Jean Blaise, mais on devrait trouver encore mieux ; au fond, le bilan du Voyage à Nantes, c’est une alouette de chiffres et un cheval de communication. Il va voir Olivier Pohardy, responsable de la spécialisation communication des entreprises et institutions à SciencesCom. Il lui demande :

‑ Combien font 1 et 1 ?

Olivier Pohardy, ancien dircom d’une grande entreprise, est habitué à présenter ses messages sous le meilleur angle. Sans hésiter, il répond :

‑ Un et un, ça fait 11, bien sûr.

Pas mal du tout, se dit Jean Blaise. Juste pour être sûr, et parce qu’un bilan du VAN c’est aussi de la politique, il va voir Jacques Floch, président de l’Agence d’urbanisme de l’agglomération nantaise (AURAN) et lui demande :

‑ Combien font 1 et 1 ?

Jacques Floch, il connaît la musique. Il a été maire de Rezé pendant plus de vingt ans, député pendant près de quinze ans et même secrétaire d’État pendant huit mois. Il sait que les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Il se penche vers son visiteur et lui murmure à l'oreille :

‑ Entre nous, mon petit Blaise, tu aimerais que ça fasse combien ?

Retrouvez les épisodes précédents :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire