23 août 2011

Des statues belles et rebelles

Certains lecteurs reprochent à La Méforme d’une ville de multiplier les critiques. Mais telle est sa vocation, et d’une. Et il n’y aurait pas de critique s’il n’y avait pas matière à critiquer, et de deux. Mesdames et Messieurs les mécontents sont priés d’adresser plutôt leurs reproches à la Ville de Nantes.

Cela ne signifie pas que tout soit toujours critiquable dans les actes de celle-ci. Tiens, pour montrer qu’on sait apprécier à l’occasion, saluons la belle rénovation récente des quatre statues qui balisent les cours Saint-Pierre et Saint-André – et qui en avaient bien besoin.

C’est d’autant plus louable de la part de la municipalité Ayrault que les quatre personnages sont pour elle des opposants notoires : Anne de Bretagne, Arthur III, Bertrand du Guesclin, Olivier de Clisson, tous rappellent que Nantes est une ville bretonne.

Maintenant, comme on ne peut pas s’empêcher de critiquer quand même, il serait bon de montrer le même souci du patrimoine envers l’hôtel Anne de Bretagne, s’il n’a pas déjà atteint le point de non retour…



2 commentaires:

  1. Que je sache l'Hôtel Anne de Bretagne relève d'un conflit privé que l'administration municipale ne peut que déplorer.

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  2. Y aurait-il quelque malignité dans votre évocation de "l'administration" municipale, qui "ne peut que" déplorer un conflit privé ? Le problème est justement qu'au lieu d'une municipalité, on a une administration. Un bon maire est un leader. Si un conflit privé menace l'intérêt commun, à lui d'activer les parties en présence, de jouer les M. Bons offices, de menacer au besoin... Croyez-vous qu'un Harouys ou un Kervégan auraient laissé ainsi pourrir la situation et l'immeuble ? Leur administration municipale était pourtant autrement plus légère que celle d'aujourd'hui !

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